À partir de 1977, Pierre Marcault rencontre le milieu des artistes africains à Paris, en fréquentant notamment le centre culturel américain du boulevard Raspail. C’est là qu’ont lieu les cours de danse d’Ahmed Tidjani Cissé et les répétitions de son groupe, les Grands ballets d’Afrique Noire.

Il se lie d’amitié avec les percussionnistes Lamine Dibo, Mbemba Camara et Sidiki Condé, qui sera le premier maître dans l’initiation à cette tradition.

Il rencontre Mamady Keïta en 1986 et décide de partir en Guinée. Ce 1er voyage sera un choc  : rencontre avec un pays, une culture et une musique dans son contexte (cf. le film djembefola). C’est aussi la rencontre avec Famoudou Konaté, qui sera d’une importance capitale dans la découverte de cet univers. Sa famille sera la sienne en Guinée, à Conakry d’abord, puis au village de Sangbarala, dans la région de Kouroussa (Haute-Guinée). C’est là qu’il plonge « en immersion » dans la tradition villageoise, avec Djoumeh Camara.

Il aura par la suite la chance et le bonheur de travailler également avec Noumoudy Keïta, soliste du groupe « Percussions de Guinée ».

Il y aura également un voyage de 3 mois au Sénégal, à Dakar chez Doudou Ndiaye Rose (rencontré avec Jacques Higelin aux Francofolies de La Rochelle) et en Casamance avec Mané Badiane. C’est avec lui qu’il entre dans l’univers des bougarabou.


Et aussi…

À son arrivée à Paris, il intègre le groupe de Pierre Akendengué (1977 – 1979).

Pendant les années 90, concerts et enregistrements avec les griots guinéens Aboubacar Camara, Sona Diabaté et Sekouba Kandia Kouyaté.

En 1996, il est invité par Tam-tam mandingue Paris à prendre la direction musicale du projet Peaux d’âmes, créé à la Maison de la musique de Nanterre.

Tournées avec le chanteur sénégalais El Hadj Ndiaye (1998-2000).

À Conakry avec Famoudou Konaté

À Ziguinchor avec Abdoulaye Muleo Manga

À Balandugu pendant le tournage de Djembefola

À Dakar avec Mané Badiane

Pierre Marcault

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